Dépistage d’un côté, traitement des formes avancées hormono-résistantes de l’autre sont les deux mamelles du cancer de la prostate pour les oncologues et les urologues. Quelques avancées sont signalées à Chicago, lors de la conférence de l’ASCO.
Le problème des cancers de la prostate qui, malgré une castration chimique, continuent de progresser est leur tendance à envahir d’autres organes, en particulier les os. Les métastases se logent sur la colonne vertébrale pouvant provoquer des fractures aux conséquences parfois lourdes sur la moelle épinière.
Une nouvelle molécule étudiée dans ces cancers semble ouvrir la voie à une piste fort intéressante. Le cabozantinib (CABO) appartient à la déjà longue famille des inhibiteurs de la tyrosine kinase (TKI). Il agit à deux niveaux dans les mécanismes de cancérisation : sur le récepteur c-MET et sur le récepteur VEGF. Le premier est impliqué dans la prolifération cellulaire. Le second dans la pousse de nouveaux vaisseaux chargés d’irriguer les métastases.
Le CABO a été administré à 171 hommes, âgés en moyenne de 68 ans, et dont le cancer prostatique avait disséminé. Plusieurs d’entre eux devaient avoir recours à des narcotiques pour calmer leurs douleurs osseuses.
Après 12 semaines, la maladie n’a pas progressé chez 68 % des patients/ A 29 semaines ils étaient encore 50 % à ne pas voir leur maladie évoluer.
Mais le plus impressionnant c’est la façon dont le CABO a ‘nettoyé’ les lésions osseuses comme l’atteste les images obtenues par scintigraphie. Près de 86 % des patients ont eu une résolution totale ou partielle de leurs lésions.
Cette disparition radiologique s’est traduite dans 2/3 des cas d’une diminution, voire d’un arrêt des narcotiques.
Il va falloir maintenant continuer les évaluations dans des essais cliniques plus conséquents pour confirmer l’intérêt de cette molécule dans ces cancers prostatiques avancés.
Deuxième information de la journée, venue de Suède. Elle concerne le dépistage du cancer de la prostate à partir de la mesure sanguine du PSA.
Ce test est fait très régulièrement en Europe et aux Etats-Unis sur un mode annuel. Plusieurs évaluations ont montré que ce test répété ainsi n’avait pas vraiment de valeur. Mais rien n’y fait, il reste prescrit en pagaille et une campagne ridicule a même été lancée il y a quelques mois en France pour inciter à ce dépistage.
Un travail suédois de longue haleine, sur près de 30 ans, présenté à Chicago, montre que la meilleure façon de dépister le risque de cancer métastatique de la prostate est de faire trois dosages seulement : un à la quarantaine vers 45-48 &ns, un deuxième vers 52-53 ans et un à la soixantaine. Les auteurs de l’étude proposent de comparer les valeurs obtenues à la médiane des hommes de la même classe d’age.
On peut ainsi avoir la meilleure idée de ce qui peut se passer et éviter de jeter des prostates sous les bistouris des urologues pour tout et rien.
Parfois, il suffit donc de deux doigts de bon sens.
Les résumés des études peuvent être consultés sur le site de l’ASCO à la rubrique Annual Sessions 2011
Cabozantinib : abstract 4516
Dépistage : abstract 4512
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ou si trouve le médicament Cabozantinib
Ce médicament ne peut etre prescrit que dans des centres hospitaliers et dans des conditions très strictes
meme demande je vais recevoir cabozantinib en essai double aveugle mais comment savoir si je recois la vraie molecule et non un placebo qui lui rique de lme faire perdre un temps déja précieux ????
Le principe d’un essai en double aveugle c’est que ni le médecin ni le patient ne savent ce que le patient reçoit. Pas moyen donc de savoir
Bonjour,
pourriez vous me dire quel est la société qui a trouvé cette molécule.
quand la molécule sera-t-elle proposée à la FDA en vue de sa commercialisation?
Aucune idée
Bonjour Je fais actuellement une chimio de Cabazitaxel .Mon oncologue m’a parlé du Cabozantinib très prometteur mais la mauvaise nouvelle c’est que je n’aurais que 2 chances sur 3 de l’avoir ! La 3 eme étant un placebo ! Y a t’il un espoir de pouvoir etre sur de recevoir ce medicament dans un futur proche ? Merci de m’avoir lu Cordialemnt JL
Je vous réponds directement
Au journal de 13 heure du mercredi 4 Avril sur la 2, vous aviez parlé notamment du dépistage du cancer de la prostate. Ce qui a retenu mon attention puisque j’ai eu à faire courant septembre 2011, des analyses dont le dépistage du cancer de la prostate. Selon le docteur BOISVERT du CHU-Bordeaux, les résultats ont seulement signalé un insignifiant développement et elle m’a mis sous XATRAL comp 10 mg. Ce que je prends à ce jour mais jusqu’à quand ?
Selon vous, y-a-t-il autre conduite à tenir aux fins de l’éliminer complètement après les 60 bougies que j’ai soufflées depuis Janvier passé ?
Merci de la prompte suite sous peu.
Je suis désolé je ne donne aucun conseil individuel sur ce blog
Je ne donne aucun conseil personnel sur ce blog. Vous devez vous rapprocher de votre médecin afin de discuter des diverses possibilités thérapeutiques
je suis actuellement sous traitement de la prostate avec atteinte osseuse avec une augmentation du PSA progressive aprés radiothérapie de 0.07 à 4 en 5ans et évolution ensuite du marqueur PSA AU TERME du cycle de 5ans :
Traitement actuel
DECAPEPTYL 22-5
ESTRACYT
CASODEX
ZOMETA DEPUIS UN 1 AN
Quel est le stade d’évolution du cabozantinib étude validation et commercialisation..
volontariat des patients pour étude clinique
merci de me communiquer une réponse ; cette molécule est-elle disponible à l’IGR de Villejuif
Avec mes remerciements
Monsieur,
Je ne peux que vous conseiller d vous rapprocher du SITEP à l’IGR, la consultation du Pr Karim Fizazi
ah,en voila une bonne nouvelle!Mais le Cabo est -il encore expérimental ou bien il peut etre prescrit en France?