Le rôle bénéfique de l’allaitement pour la santé du bébé et la qualité de la relation entre la mère et son enfant est bien connu.
Mais l’allaitement a également un rôle protecteur vis-à-vis du cancer du sein, en particulier pour les femmes chez lesquelles un membre de la famille a déjà fait un cancer du sein. C’est du moins ce qu’affirme une étude publiée aujourd’hui.
Elles sont des dizaines de milliers, infirmières américaines, qui, depuis de longues années acceptent de répondre à des questionnaires, de subir des prises de sang, de donner des bouts d’ongles et de cheveux. Tout cela pour que des épidémiologistes de l’Ecole de santé publique de l’université Harvard, à Boston, puissent cerner les facteurs de risque ou de protection qui jouent sur la santé des femmes.
La livraison la plus récente se fait aujourd’hui, dans la revue Archives of Internal Medicine.
Les épidémiologistes ont collecté moult informations sur 60075 infirmières entre 1997 et 2005.
Le but : étudier la survenue de cancers du sein chez les femmes préménopausées ayant eu des enfants.
Si le fait d’avoir allaiter a été, dans cette étude, un facteur de réduction du risque de survenue d’un cancer du sein avant la ménopause, la tendance n’était pas significative, même si on prenait en compte le fait d’avoir exclusivement allaité ou la durée de cet allaitement.
En revanche, les résultats étaient tout autres quand une femme comptait dans sa famille une parente au premier degré0qui avait eu un cancer du sein.
Avoir eu une sœur ou une mère atteinte d’un cancer du sein est considéré comme un facteur de risque pour une femme.
Mais l’étude américaine montre que si, dans cette situation, une femme a allaité son enfant, elle diminue son risque de cancer du sein par rapport à une femme qui n’aurait pas allaité de 59 % !
Pour les puriste le HR est de 0,41 (95 %IC : 0,22-0,75)
Le fait d’allaiter semble permettre au sein de revenir à son état d’avant la grossesse progressivement, ce qu’on appelle l’involution. Les désordres et les phénomènes inflammatoires seraient ainsi minimes par rapport aux femmes qui ont une montée de lait et qui n’allaitent pas.
Il paraît donc utile de porter à la connaissance des futures mères dont une des proches a déjà eu un cancer du sein qu’en donnant la tétée à son bébé, elle réduit de façon considérable la probabilité d’être touchée à son tour.
Pas une assurance absolue, mais vu la magnitude de l’effet protecteur, le jeu semble en valoir la chandelle.
Référence de l’étude:
Alison M. Stuebe et al.
Lactation and Incidence of Premenopausal Breast Cancer: A Longitudinal Study
Arch Intern Med. 2009; 169(15):1364-1371
moi ma femme vient de decéder d’un cancer du sein operer la premiere fois il y a onze ans ,alors que j,entends la ministre mad.bachelot qu,ilfaut dépister .ma femme faisait deux dépistages par ans et deux consultations je peut vous dire que les cancérologues de laval n’ont aucune psycologie envers l’entourage des malades par contre je loue le dévoument des infirmières car apres ma visite auprès du cancérologue aucune information n’ètait passé entre le cancérologue et les infirmières ???? un grand merçi aux infirmières du 2éme étage et une profonde reconnaissance un grand merçi a elles