Le fair play est un mot inventé par les anglosaxons et dont ils ignorent le sens.Une nouvelle preuve en a été donné lors de la 16ème édition, la conférence scientifique sur le sida qui s’est achevée mercredi à Montréal.
Pendant cinq jours, la planète sida s’est retrouvée à Montréal, des femmes et des hommes venus de 92 pays. Parmi ces participants, une femme remarquable, dont la carrière scientifique a connu, au mois d’octobre dernier, le couronnement avec l’attribution du prix Nobel de médecine.
Françoise Barré-Sinoussi assistait, comme chaque année à ce congrès. Une occasion pour les organisateurs de lui rendre hommage, elle qui a permis à la recherche sur ce fléau d’atteindre la consécration suprème.
Que croyez-vous qu’ils firent ? Lui proposèrent-ils de donner une des deux conférences inaugurales, citèrent-ils son nom, la firent-ils monter sur scène pour recevoir l’hommage de la salle et des 4000 participants ?
Non, ils l’ont tout bonnement ignorée avec une muflerie et une goujaterie que l’on n’imaginait pas de si « beaux esprits ».
Françoise Barré -Sinoussi n’a pas besoin de leurs honneurs. D’ailleurs, à propos d’honneur, le lundi 8 au soir, elle remettait à Mark Weinberg, un spécialiste canadien, les insigne de la Légion du même nomr, montrant que l’élégance et la classe étaient des valeurs encore en cours dans la Vieille Europe.
Madame, nous sommes fiers de vous et beaucoup moins de ces goujats.
REPONSE A SOPHIE COISNE :
N’hésite pas à répercuter cette information dans « la recherche ». je pense qu’il est important que cette goujaterie ait un écho plus large que ce blog ! j’ai demandé aux organisateuirs de la CROI la raison de ce « silence ».J’ attends encore la réponse.
Les bras m’en tombent. A croire que les Anglo-Saxons ne digèrent pas l’absence de Nobel pour Robert Gallo (et dire que je leur cherche encore une excuse…).