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Diabete de type 2 : la chirurgie pour réduire ou supprimer les médicaments.
Guérir un diabète de type 2 grâce à une intervention chirurgicale c’est possible. Une intervention qui modifie l’anatomie et le fonctionnement du tube digestif en apporte la preuve.
Le diabète de type 2, le diabète dit « gras » ou « de la maturité » concerne plusieurs millions de personnes en France. Parmi ces personnes, un certain nombre souffrent d’une obésité sévère ou même morbide, c’est-à-dire avec un indice de masse corporelle supérieur à 40.
Depuis quelques années, une technique chirurgicale développée à l’origine dans la prise en charge de l’obésité, a montré qu’on pouvait considérablement améliorer les choses avant même la perte de poids.
La chirurgie bariatrique consiste à modifier l’anatomie du tube digestif. On fait ce qu’on appelle un « by-pass ».
Le chirurgien va, par coeliochirurgie, c’est-à-dire sans ouvrir la paroi abdominale, aller découper dans u premier temps une petite poche dans l’estomac du patient ou de la patiente.
Une poche très petite, un mini-estomac, à peine plus gros qu’un pot de yaourt. Et cette poche va être connectée à une anse de l’intestin grêle, excluant ainsi l’estomac du circuit digestif.
Les sécrétions digestives pancréatiques et hépatiques se drainent normalement et se déversent dans l’intestin.
Résultat, les prises alimentaires vont être réduites. Mais le plus étonnant n’est pas là.
Dès les premières semaines, bien avant la diminution du poids, les valeurs de la glycémie tendent à se normaliser.
Certains patients en arrivent même à ne plus avoir besoin de traitement.
Cela est dû au fait que la nouvelle anatomie du tube digestif va modifier complètement les relations hormonales dans ce tube.
Les hormones secrétées par l’intestin, en particulier la Glucagon-like Protein ou GLP-1 va informer le cerveau e de la sensation de satiété. Mais ces hormones vont aussi modifier les systèmes de régulation de l’utilisation du sucre par l’organisme, notamment au niveau hépatique et intestinal.
Cette chirurgie transforme donc non seulement l’anatomie mais aussi la physiologie du tube digestif.
Les spécialistes essaient de déchiffre très précisément ce qui se passe avec, en tête, l’idée de trouver ainsi de nouvelles cibles thérapeutiques pour reproduire par des traitements médicaux les effets provoqués par la chirurgie.
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j’habite le département du Dr Flaysakier, car je suis à Chinon. En 2001, il y a juste dix ans, j’ai commencé à avoir de très fortes et douloureuses crampes, en 2006 le diagnostic du Syndrome des Jambes Sans Repos était posé. Mais entre ces dates sont apparus une hypothyroïdie, un taux de cholestérol élevé et un diabète de type 2 pour lequel en mai 2008 j’ai obtenu une ALD.
Je fais le maximum de gymnastique à mon domicile et du vélo-rameur mais les conséquences du SJSR me font marcher avec des béquilles et même certains soirs en fauteuil roulant tant les douleurs, surtout dans les muscles jumaux, sont fortes. Naturellement ce manque d’exercises physiques m’a fait grossir (je suis d’une famille à tendance obése), à 65 ans ma taille revenue à 170 cm, mon poids de 110 kg, ma tour de taille de 125 cm donnent un IMC de 38,1. Sans régime particulier je mange très peu de charcuterie (et jamais de grande distribution), naturellement je n’aime pas le gras, autant que je me souvienne j’ai oté le blanc du jambon de Paris, ne mange du fromage qu’une fois par semaine (mais toujours au lait cru), du poisson le jeudi, jour du marché de Chinon, où j’achète aussi mes légumes et fruits provenant de culture raisonnée, la viande rouge est exclusivement du cheval ou de l’âne, viande très maigre. Les calculs moyens journaliers donnent entre 1800 et 2000 calories, ce qui n’est pas excessif pour un homme et pourtant la tendance est plutôt orientée à la hausse!
J’ai demandé à mon généraliste d’aller un séjour diététique, il me répond ne pas en avoir besoin. Je pense que ce bipasse (traduction académicienne du by-pass étatsunien) serait une solution à mon état.
Aussi je demande au Dr Faysakier à quel praticien je dois m’adresser dans notre département. (je ne conduis plus depuis fin 2003).
Cordialement,
Louis Baudeloche
REPONSE A CESAR :
L’intervention génère de fait un phénomène de malabsorption.
mais il y atoute une éducation donnée au patient. Le mieux est d’en discuter avec votre chirurgien si vous vous faites opérer.
on parle de quelques effets indésirables comme des diarrhées et des nausées ou maux de ventre après absorption de nourriture…qu’en est il ?
César