-
Articles récents
- Vaccins COVID-19 ! les bonnes et moins bonnes nouvelles du moment
- Cancer : choisir les traitements alternatifs plutôt que conventionnels tue.
- COVID-19: Quelques précisions et quelques questions sur les deux premiers vaccins
- COVID-19: Pour éviter le syndrome de Lazare, commerçants, artisans, petits patrons ont besoin d’un soutien psychologique.
- COVID-19: Premières infos sur les essais sur l’humain du vaccin mRNA-1273 de la biotech Moderna
ACC09-Cardiologie. santé cardiaque : un seul commandement, soyez couche-tôt.
Si vous ne voulez pas avoir l’âge de vos artères, un seul conseil : n’imitez pas Cendrillon et couchez vous tôt.
On sait depuis quelques années que dormir six à sept heures par nuit est important pour la santé de notre cœur et de nos vaisseaux. Des mesures de la pression artérielle, du taux de cholestérol, du poids, du tour de taille et de l’indice de masse corporelle ont montré les vertus réparatrices du sommeil.
Mais une étude japonaise dévoilée aujourd’hui à l’ACC apporte un élément supplémentaire.
Yu Misao et ses collègues ont suivi ainsi 251 employés de sexe masculin, des hommes de moins de 61 ans en bonne santé et qui ne prenaient aucun traitement à visée cardiovasculaire ou pour traiter un diabète
Ils ont eu un examen médical complet avec diverses prises de mesures : poids, taille, tour de taille, pression artérielle systolique et diastolique.
On leur a dosé également le taux de HDL et de LDL-cholestérol, le taux de triglycérides, la glycémie à jeun, l’hémoglobine HbA1c.
Une mesure de la rigidité artérielle a également été faite grâce à la technique de l’indice tibio-brachial (en savoir plus
Les hommes ont été divisés en trois groupes selon qu’ils dormaient moins de 6 heures par nuit, entre 6 et 7 heures ou plus de 7 heures.
L’étude a confirmé que dormir plus longtemps était une bonne chose au regard des risques cardiovasculaires.
Mais elle a montré aussi qu’au sein de chacun des trois groupes, ceux qui se couchaient après minuit voyaient augmenter certains de leurs risques, comme le poids, le tour de taille, le LDL-cholestérol, et les auteurs ont constaté une tendance également à l’élévation des chiffres de la pression artérielle aussi bien systolique que diastolique.
Les couche-tôt avaient également un indice tibio-brachial moins élevé, donc des artères plus relaxées.
Si les auteurs de l’étude n’ont pas d’hypothèse ferme à avancer quant à ces modifications délétères dues à un coucher tardif, ils spéculent sur le fait que le fait de rester debout plus longtemps génère des comportements, alimentaires en particulier, nuisibles à l’hygiène de vie.
Demander au patient comment il dort doit donc faire partie des données qu’un médecin à intérêt à connaître.
Cendrillon avait perdu un carrosse, les habitués des mises au lit tardives risquent de perdre un peu de leur santé chaque jour, et de lasser ainsi leur princesse ou leur prince charmants.
Ce contenu a été publié dans Non classé, avec comme mot(s)-clé(s) CARDIOLOGIE. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
Très bon article!
Bravo et bon week-end!
gael